Graver les jours qui passent n'est ni pratique ni précis.
Dès l'Antiquité, le goût des hommes pour le décompte
du temps les a amenés à inventer des systèmes de mesure.
La clepsydre était connue des Egyptiens, des Mayas, des Grecs,
des Chinois ... Cette horloge fonctionne grâce à l'écoulement
d'un liquide (eau, pastis...) et permet de mesurer des intervalles de temps
même la nuit (chose impossible avec un cadran solaire).
Toutefois, la clepsydre présente quelques inconvénients de taille : il faut constamment réapprovisionner le réservoir d'eau de l'engin (il a existé cependant des sytèmes auto-alimentés), et la précision de l'appareil est plus que médiocre.
Ce système astucieux permit aux Romains de mesurer de longues
distances sur route.
Reliée directement à l'arbre d'un chariot, une roue dentée tourne et fait cliqueter une lame métallique. A intervalles réguliers, la lame libère un galet qui vient tomber dans un récipient. Le système était calibré pour que les galets tombent à chaque mile Romain parcouru.
Les canalisations des cités romaines antiques témoignent
du haut niveau de technologie appliquée à l'hydraulique.
On remarque qu'existait déjà la possibilité de
réguler les débits d'eau au moyen de valves, que les Romains
ne manquèrent pas d'installer en masse notamment à Pompeii,
où les fontaines publiques et privées, les bassins et les
thermes étaient très nombreux.